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du lundi 11 au mardi 12 octobre

Sur la route qui nous mène à Timaru, nous nous arrêtons pour voir les fameuses Moeraki Boulders (1-2-3). "Hémisphères presque parfaits dont la circonférence peut atteindre 4m, ils se sont formés au fond de la mer il y a environ 60 millions d'années par accumulation de dépôt calcaire autour d'un noyau." Les roches ont été formées à l'intérieur des falaises qui bordent la côte. Un processus de cristallisation les ont figés tandis que l'érosion faisait reculer le reste de la falaise. On peut voir à quoi ressemble l'intérieur d'un Boulders sur la photo 4, mes pieds servent de mètre étalon (je chausse du 43). Les maoris parlent de paniers de nourritures qui se seraient transformés en rochers après le naufrage de la pirogue qui amenait leurs ancêtres polynésiens. C'est un des rares moments où nous avons croisé des touristes en dehors des grandes villes. Nous avions laissé la voiture vers un petit hameau de pêcheurs et avons parcouru les deux kilomètres à pieds, croisant d'étranges algues naufragées sur la plage dont l'apparence faisait vaguement penser à des extra-terrestres des films de Science Ficiton des années 50-60 (5).

Nous nous sommes arrêtés en route pour manger dans une sorte de self-buffet-à-volonté. Pizza, frites, salades et desserts. C'est la première fois que je mangeais de la gelée vert fluorescent (aux raisins).

Pour une fois je n'avais pas de plan précis de Timaru et celui fournit par l'agence de voyage, imprimé sur le net, était faux (la croix n'indiquait pas la bonne rue). Il nous a fallu demander à un magasin en faisant répéter lentement la dame pour être bien sûr du chemin à suivre. Enfin nous sommes arrivés devant une grande et belle maison sans aucun panneau indiquant que c'était un Bed & Breakfast. On a cru qu'on s'était trompés. Tant pis, on sonne quand même. Peut-être que la personne nous indiquera la bonne maison. Personne ne nous répond. En jetant un coup d'oeil au jardin, nous découvrons un gazon impeccable servant de terrain de tennis (6). Puis au bout de quelques minutes, alors que nous avions decidé de rebrousser chemin, un homme sortant de derrière la maison fonça vers nous les bras tendus. "Hello !" Nous étions attendus.

La maison qui nous ouvre ses portes n'a rien d'un B&B tel que nous avions pu en voir. Cette fois-ci nous avons vraiment l'impression d'être invités. Nevis est extrêmement gentil et nous offre le thé sur la terrasse (7). Sa femme est actuellement au golf. Nevis rit de cette situation en appellant sa femme "the Boss" (8). Nous apprenons que Nevis a joué dans l'équipe d'Otago qui a remporté le Ranfurly Shield en 1957 (9).

Nous partons tard faire un tour en ville. Il est cinq heures passées et tout est fermé. Nous descendons vers la plage de Caroline Bay (10) pour prendre un peu l'air. Le paysage est original. D'un côté de la digue vous avez la plage et de l'autre le port. La ville est sur la colline qui surplombe la baie. Nous avons terminé dans un petit restaurant qui nous avait été conseillé par Nevis et Margaret, le Blue Bay Cafe ou la spécialité, vous l'aurez deviné, est la pêche du jour.

Le soir nous croisons les autres "invités" de Nevis et Margaret, un couple d'anglais à la retraite. La chambre est agréable. On se sent chez soi. Une petite bibliothèque, remplie de livres, des magazines posés sur le commode entre les deux lits donne cette impression d'être dans une chambre d'ami. Nous nous endormons paisiblement dans cette atmosphère rassurante.

Le lendemain nous prenons place sur le banc de la cuisine, en face des anglais, pour prendre le petit déjeuner, tandis que Margaret prépare les oeufs et Nevis le thé et le café. Nous apprenons que le mari anglais est passionné par les oiseaux tandis que la femme s'intéresse à la peinture (elle peint elle-même). Nevis essaye de nous relancer sur le rugby car il sent mon père effacé. La conversation repart sur la peinture et les vieilles automobîles. Nous prenons congé de nos hôtes pour ranger nos valises et nous préparer à reprendre la route.

Margaret et Nevis sont des gens adorables (ce qui a tendance à être une généralité en Nouvelle-Zélande) et c'est dans la bonne humeur que nous quittons Timaru pour retrouver les douceurs de Christchurch.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

monday 11 and tuesday 9

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