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du samedi 9 au dimanche 10 octobre

C'est donc l'esprit tranquille que nous arrivons à Invercargill. Nous trouvons assez facîlement le Bed & Breakfast, une jolie maison (1) qui fait face au Queen's Park. Il fait beau et pas si froid que ça. Amy nous reçoit avec beaucoup de gentillesse et nous fait découvrir la maison. Nous sommes les premiers "locataires" depuis qu'elle et son mari ont repris le B&B. La chambre est accueillante (2) et chaleureuse. Nous avons une sympathique impression de nous trouver dans le décor d'un de ces films américains des années 50-60 que nous aimons tant. Après avoir déposé nos valises, nous partons faire un tour en ville pour déjeuner.

Nous passons devant le chateau d'eau, et nous prenons la première rue en direction du centre ville. Nous sommes samedi et les jeunes ne sont pas en cours. La ville nous donne une drôle d'impression. Toutes les maisons ne font pas plus d'un étage. La ville est déserte. Le seul signe de vie vient d'un groupe d'adolescents qui sont réunis dans le jardin devant une maison et qui ont sorti les enceintes pour écouter du hard rock . Sinon il y a beaucoup de bâtiments carrés qui font penser à ceux que l'on peut voir dans les zones industrielles et artisanales en France.

Bientôt nous retrouvons le monde. Deux ou trois rues marchandes. Des magasins ouverts. Voilà donc là où ils étaient tous passés ! Nous mangeons dans un Subway, une sorte de fast-food à la façon macdo mais où le sandwich est fait en directe sous vos yeux et suivant vos instructions. Intéressant. On choisit même le pain.

Nous partons visiter le Queen's Park. Un grand parc avec de nombreuses plantes dont les fameux arbres à fougères (4-5), un étang et une statue de Peter Pan (6), et des animaux (lamas, oiseaux exotiques, etc.).

Le soir nous sortons pour le match. Ambiance familiale au stade. Nous prenons des places en or (gold seats) pour seulement 40 NZD (=22€). Une bande de joyeux lurons s'est assise à côté de nous. Ils avaient leur pack de bières chacun. Mon voisin sortait des canettes de ses poches dès qu'il en avait fini une.

Le match ? Une terrible défaite pour les Stags Southland (l'équipe du coin). Ils affrontaient les Lions de Wellington, actuellement en tête du classement (7-8). Au fur et à mesure que le temps s'écoulait, et que le score de Wellington montait tandis que celui de Southland restait nul, mes voisins s'acharnaient à donner des surnoms aux arbitres de touche et à interpeller les joueurs de Wellington. Tout ça dans une franche rigolade qui n'avait rien d'agressif malgré leurs six bières dans le sang.

À la fin du match nous sommes descendus avec les enfants sur la pelouse. Mon père a pu faire signer son programme à Tana Umaga, actuel capitaine des All Blacks (9) et à Ma'a Nonu (10).

Nous avons fini la soirée au Burger King du coin avec une tripotée d'adolescents qui "passaient" leur soirée du samedi soir. Cette soirée a été vraiment superbe. Et même si les Stags n'ont pas réussi à marquer un seul point, l'ambiance du stade d'Invercargill m'a enchanté. Et pour tout dire, je n'ai même pas eu froid.

Le lendemain matin nous retrouvons Amy et son mari Peter (3) (malheureusement l'appareil photo a eu quelques problèmes et c'est pour cela qu'il y a si peu de photos du match) pour le petit déjeuner. Là nous passons du temps à discuter. Tout d'abord du match, puis ensuite de la ville. Il est vrai que Invercargill a une mauvaise réputation dans toute la Nouvelle-Zélande, mais Amy, qui est originaire de Dunedin, nous affirme qu'il y fait bon vivre et que le temps n'est pas aussi mauvais qu'on le croit. Il fait souvent plus froid à Dunedin qu'à Invercargill.

J'interroge Peter qui est pompier sur les panneaux que nous croisons sur toutes les routes du sud, sorte de signalisateur des risques d'incendie. Y a-t-il vraiment beaucoup de risque d'incendie dans cette région qui est connue pour être très pluvieuse ? Oui car les étés sont très secs. Et comme la majorité des maisons sont en bois, le feu se propage très vite. Il y a beaucoup de campagnes de prévention à ce sujet.

Peter est un amateur de football et me dit que ce n'est pas évident d'en voir à la télé puisque le rugby est le sport national, une tradition culturelle. Le paradis pour mon père. Pour finir le déjeuner en beauté, Amy offre à mon père le maillot d'Otago qu'elle s'était acheté mais qui est un peu grand (il est vrai qu'ils taillent grand là-bas). Nous la remercions encore aujourd'hui, et pour lui faire honneur, mon père a porté le maillot d'Otago lors de la rencontre France/Nouvelle-Zélande au Stade de France en novembre 2004. C'est donc avec beaucoup de bonheur que nous quittons Burtonwood pour remonter vers Dunedin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

from saturday 9 to sunday 10

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