english version - plan/map

du vendredi 8 au samedi 8 octobre

Le voyage jusqu'à Dunedin s'est très bien passé (300 km). Enfin presque puisqu'au cours du voyage, mon père s'est aperçu qu'il n'avait pas ses papiers sur lui.

Lors d'une halte dans la petite ville de Palmerston pour déjeuner, nous avons vérifié les valises mais sans succès. Plus tard, après une fouille en règle de la voiture et de tous nos bagages nous devons nour rendre à l'évidence : mon père a bel et bien perdu son portefeuille ! Heureusement que j'ai toujours gardé sur moi les deux passeports.

Le Bed & Breakfast de Deacons Court (1) se trouve dans une rue qui remonte la colline surplombant le centre ville et offrant une vue magnifique sur l'Otago Harbour et l'Otago Peninsula (2). Notre hôte, Keith Heggie (5) nous montre notre chambre rose (3) et met à notre disposition le jardin (4) de cette charmante maison victorienne qui fut un lieu historique puisque c'est ici que se tenaient les réunions du Conseil de la région (si j'ai bien compris monsieur Heggie).

Nous commençons donc notre visite par les cabines téléphoniques où nous appelons tous les lieux où nous sommes passés pour tenter de retrouver ce portefeuille. Nos recherches demeurent infructueuses.

Il est tard et tous les magasins et les musées ferment tôt. Nous nous promenons alors dans la ville où nous croisons des vestiges d'art gothique en provenance d'Écosse (6), un pingouin de bronze (7), et nous descendons jusqu'à la gare ferroviaire (8-9).

Là nous découvrons un train (10) qui semble être une pièce de musée tellement celui-ci nous rappelle les westerns. Il faut dire que les passages à niveaux que nous rencontrons lors de nos voyages en voiture nous font plus penser à un passage de tramway que d'un TGV ou encore d'un Corail.

Notre soirée se termine dans un pub de sport qui porte le doux nom de Champions of Otago. Le long couloir qui mène à la pièce centrale est décoré des portraits des champions sportifs qui ont fait la gloire de la région d'Otago. Le rugby, le cricket et la boxe sont à l'honneur. Nous nous installons confortablement alors qu'est diffusé le match de la NPC (National Provincial Championship - l'équivalent de notre championnat de France) Otago (la région où nous nous trouvons) contre Auckland.

Dans mon journal je note :
"Il reste peut-être cinq minutes et le bar est sous tension. Les clients retiennent leur souffle alors que la vidéo est demandée pour valider l'essai d'Otago. Pour l'instant ils mènent d'un petit point. Et non ! Refusé ! Peut-être une autre chance... Essai. Le bar est en délire. Le match se joue à Auckland et ce serait la première fois depuis très longtemps qu'Otago gagnerait Auckland chez eux (1976). Spencer rate sa pénalité. Tant mieux. Essai d'Auckland. Au dernier moment, alors que la sirène retentissait pour la fin du match, Otago n'a pas été capable de sortir la balle et Auckland a marqué un dernier essai. Déception ici. Hop, on rentre."

J'ai encore l'image de ce type effondré sur le bar, la tête dans les mains. Je suppose qu'il avait parié gros.

C'est dans le cadre plus intime de la cuisine que nous prenons notre "breakfast" le lendemain et c'est l'occasion de faire un brin de conversation avec Keith.Ce dernier m'apprend que sa femme est une descendante d'un général sous Napoléon : Eric Auguste De Marmont. Ce dernier aurait capitulé devant les Anglais et aurait été obligé de fuir la France sous peine de se faire emprisonner pour traîtrise à la nation. Il serait donc parti en Angleterre. En tout cas notre hôte savait beaucoup de choses sur l'Histoire de France et Napoléon en particulier et mes souvenirs de l'école me paraissaient bien maigres pour lui donner une quelconque confirmation. Ce court séjour à Deacons Court nous aura laissé un très bon souvenir.

Avant de partir nous passons au commissariat pour faire une déclaration de perte. L'agent de police nous conseille de retourner à Christchurch pour vérifier si quelqu'un l'aurait rapporté aux objets trouvés. Puis nous prenons la route pour Invercargill.

 

du dimanche 10 au lundi 11 octobre

Arrivée à Dunedin sous une fin de pluie (11). Nous débarquons un peu tôt, les femmes de chambre n'ont pas fini. Nous attendons dans le couloir extérieur du premier étage (12) admirant le petit jardin de la cour fermée sous le soleil qui balaye les derniers nuages (13).

Après s'être installés confortablement dans cette grande chambre nous sortons manger dans un petit restaurant-self. Les bouteilles de bières sont décorées de joueurs célèbres (14). Puis nous partons visiter le New Zealand Sports Hall Of Fame situé dans la gare ferroviaire. Il est 15:45 et le musée ferme à 16h. Gentiment la fille à la caisse consent à nous facturer un demi tarif. Un quart d'heure c'est court, mais après tout, nous étions essentiellement là pour le rugby.

Nous passons le reste de la journée à déambuler dans la ville, le nez en l'air (15-17). Nous visitons la cathédrale anglicane Saint Paul (16), le seul édifice à voûtes en pierre du pays. Le plus étrange dans ce bâtiment est la chapelle construite dans les années 50, toute en béton. Malheureusement nous n'avons pas de photo pour des raisons de défaillances techniques.

Nous rentrons à l'hôtel et achetons un fish & chips dans une superette ouverte 24h/24. Je découvre avec bonheur le schweppes Ginger Ale qui n'est pas vendu en France. Et le chocolat Cadbury noisettes entières est un délice.

Après une bonne nuit de sommeil, nous partons visiter de bon matin le stade de Carisbrook (18). Troisième étape de notre pélerinage (après le Jade Stadium et le Rugby Park de Invercargill). Les poteaux avaient été enlevés et on réparait la pelouse . Derrière les tribunes ont aperçoit la ville qui s'élève sur la colline (19). La réception croule sous les trophées, fanions, boucliers et autres sculptures maories (20).

Le soleil était de nouveau là, sur la route qui nous menait à Timaru.

 

 

 

friday 8 to saturday 9

coming soon....

 

sunday 10 to monday 11

 

coming soon...