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du mercredi 6 au vendredi 8 octobre

Arrivée paisible à l'aéroport de Christchurch. Pendant que mon père examine un homme qu'il prend pour Sam Neil, je téléphone pour qu'un émissaire de l'agence de location de voitures vienne nous chercher. Une grosse Toyota nous attendait. Le voyage était éreintant mais la joie d'être enfin arrivés nous redonne des forces. Après s'être aquittés des formalités administratives, nous prenons la route du centre ville tout en faisant attention de bien rouler à gauche.

Nous entrons dans un pub désert avec billards et grands écrans diffusant les matchs de rugby, et commandons deux thés. "Tea ?" nous répond le barman avec une moue incrédule. Il nous sert dans deux petites tasses simples du thé au lait. Au moment de partir le monsieur refuse qu'on le paye en rigolant : "si vous aviez pris des bières ou des cappuccinos je veux bien, mais pour une tasse de thé !". Je le remercie en pensant qu'il serait surpris d'apprendre le prix d'une tasse de thé en France. Il commence à faire froid. Le vent est glacé. Les nuits sont fraîches à Christchurch.

Nous arrivons donc à Orari B&B (2-3-6-7), une charmante petite maison en bois située tout près du Hagley Park, grand parc de deux kilomètres carrés en plein coeur de la ville. Un jeune homme sympathique nous accueille chaleureusement. C'est Ashley (1). Nous sommes ravis. La maison est charmante et la chambre est vaste et impeccable.

Le lendemain nous découvrons la table du petit déjeuner (4), avec ses oeufs au bacon et autres gourmandises locales. Le petit déjeuner est l'occasion d'exercer mon anglais et de rencontrer des gens, comme cette américaine (5) médecin thérapeute travaillant en Antarctique, qui m'expliquait ce pays noir et blanc, fait de neige et de roches où les pingouins débordent d'affection pour l'homme.

Notre premier restaurant est un Irish Pub où je découvre que le mot "burger" signifie avant tout quantité, la bière coule à flots et je m'abime dans la rédaction de mon journal de bord (8). Puis nous partons visiter le Jade Stadium, première étape du long pélerinage à travers toute la Nouvelle-Zélande sur les traces d'une équipe de France au meilleur de sa forme dans les années 60. Après avoir baraguouiné trois mots à l'hôtesse d'accueil, celle-ci nous fait signer un registre et nous donne des badges visiteurs (9-10).

Les gens sont accueillants. Alors que nous déambulons dans une rue, le guide à la main, ne sachant par où commencer, un homme d'un certain âge, tatoué, portant un lourd blouson de cuir et des piercings couvrant son visage maigre, une sorte de biker usé par l'alcool et les drogues, s'approche de nous et nous propose son aide avec le ton le plus doux et le plus aimable.

Je décide de m'acheter une laine polaire après que de nombreuses personnes me font une terrible description d'Invercargill. "Vous allez geler là-bas" ou "C'est la ville la plus proche de l'Antarctique" sont le genre de phrases qui vous décide à chausser vos après-ski. Surtout que nous devons y voir un match et passer toute une soirée à l'air libre. Mais avant Invercargill, nous faisons halte à Dunedin.

du mardi 12 au jeudi 14 octobre

Retour au point de départ. Difficîle de trouver l'hôtel car il est discret, même s'il se trouve sur la place de la cathédrale. Nous avons dû faire plusieurs tours en voiture avant de découvrir que nous n'arrêtions pas de passer devant sans nous en rendre compte. La chambre est toute en longueur au 6ème étage avec une vue sur les cheminées des alentours. Et la salle de bains toujours très propre!

Nous avons mangé à la terrasse d'un café restaurant chic. Les mouettes guettent les restes de repas (18). Des clients s'en vont ! Avant que la serveuse arrive pour débarrasser, les mouettes ont déjà fait une descente en règle.

Après le repas nous allons à la police pour savoir si le portefeuille a été retrouvé. On ne sait jamais... La personne qui s'occupe de nous, l'agent Shirley Salisbury, nous demande une adresse e-mail pour nous prévenir au cas où. Il va falloir rester en contact avec Paris.

Nous nous rendons au magasin ALL BLACKS, Champions of the World. C'est un des premiers magasins dans lesquels nous sommes entrés dès notre arrivée à Christchurch mercredi dernier. Nous y avons rencontré Craig (11), sympathique vendeur avec qui nous passons du temps à discuter et dont le frère s'occupe de l'entraînement physique de l'équipe anglaise de Gloucester (apèrs l'avoir été pour les All Blacks).

Nous poursuivons notre périple à travers la ville en découvrant les sculptures pour commémorer le droit de vote des femmes (12). Ce qu'il y a de très agréable à Christchurch c'est que la petite rivière, l'Avon, a gardé ses berges naturelles (13). Ce qui permet aux canards (14) et autres oiseaux aquatiques de ne pas être complétement chassés par les voitures et le béton. Nous passons quelques heures dans le Hagley Parc avant de rentrer à l'hôtel.

Le lendemain nous avons continué notre tour de ville à la recherche du portefeuille. Personne ne l'a vu. En route nous sommes rentrés dans LE magasin qui vend des timbres, cartes de collection et autres babioles qui font la joie des collectionneurs et de mon père. Résultat : on dévalise la section rugby du magasin. Aujourd'hui il fait beau et chaud. Nous allons faire un tour dans le jardin botanique qui se trouve dans le Hagley Parc, juste à côté du Canterbury Museum et du Christ's College, établissement prestigieux d'enseignement supérieur qui forme l'élite de Canterbury à la façon des grandes écoles privées britanniques (15).

Nous visitons le Canterbury Museum qui regroupe une partie historique de la Nouvelle-Zélande avec des reconstitutions de scènes de la vie quotidienne des Maoris, des reconstitutions des rues marchandes du Christchurch du XIXe siècle, mais aussi tout une partie géologie, zoologie avec de grandes vitrines présentant les différentes espèces d'oiseaux des deux îles (de la mouette au pingouin en passant par le fameux kiwi) (16). Sans oublier les pièces consacrées à l'artisanat maori, comme cette collection d'armes qui servait autant à la chasse qu'à la guerre (17).

En sortant nous croisons le tramway qui permet de visitier la ville de façon touristique plutôt qu'un vrai moyen de transport pour les habitants (19). Une autre façon originale de visiter la ville et le Hagley Park et d'emprunter la gondole qui navigue sur l'Avon. Très romantique pour les amoureux.

Décidément, ce parc est bien agréable. Nous y sommes donc retournés pour commencer à écrire les nombreuses cartes postales que mon père a prévu d'envoyer (une soixantaine !). Le soleil se couche sur Christchurch (20). Les nuits sont encore fraîches même si la température en journée est bien montée. Un peu de mélancolie à l'idée de quitter une si charmante ville.

Le lendemain, Paris ne donnait pas de nouvelles. Dans un dernier élan nous poussons jusqu'au commissariat. L'agent Salisbury nous demande étonnée "Don't you got my e-mail ?". On avait retrouvé le portefeuille tout près de l'agence de location de voitures (c'est donc là que mon père l'aurait perdu, dès le premier jour !). Et pour couronner le tout, le commissariat de quartier où nous devons nous rendre pour récupérer notre bien est sur la route de Kaikoura, notre prochaine destination.

 

 

 

 

 

 

 

wednesday 6 to friday 8

 

coming soon...

 

 

 

 

Thursday 12 to tuesday 14

coming soon...